Être à l’écoute de notre corps

L’apport de l’hypnose existe dans cette façon singulière de relier le corps avec l’esprit, le conscient avec l’inconscient, de penser que toutes les solutions sont en soi et permettent de comprendre, d’en transformer l’émotionnel.
Cela nécessite de mettre en marge les causes à effet médicales de la maladie pour découvrir les causes à effet émotionnelles. Le fait d’identifier les traumatismes liés à une maladie favorise ensuite un accompagnement thérapeutique.
L’expérience de Jacques Martel, décrite dans Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, le souligne clairement : « J’ai réalisé que les maladies s’étaient subtilement installées à cause d’émotions mal gérées et qu’en apprenant à réharmoniser ce tourbillon d’émotions de toutes sortes qui m’habitaient, je pouvais avoir le pouvoir de guérison sur n’importe quel malaise ou maladie que j’avais laissé s’installer en roi et maître dans mon Temple de Chair. »
Une maladie laisse entendre qu’elle peut être l’expression de blessures anciennes mais nous n’en sommes pas toujours conscients. Il y a les événements clefs de notre vie (deuils, ruptures, violence, maltraitances, abandons, etc.) qui tournent en boucle dans la mémoire et, pour s’en protéger, un certain nombre de masques s’installent, et puis il y a des souvenirs épars, presque insignifiants, des souvenirs qui pourraient paraître futiles mais qui se révèlent ô combien importants.
Ce travail de représentation de la blessure identifié dans le cadre d’une séance permet de conscientiser ce qui nous est arrivé et, si nous le souhaitons, de transformer émotionnellement (grâce à l’hypnose) le cours de son histoire. Cette capacité à surmonter une épreuve s’apparente au concept de résilience.
L’hypnose, dans cette recherche de lien entre le corps et l’esprit, cette capacité de transformer l’émotionnel d’un traumatisme et de le mettre à distance, favorise une meilleure compréhension de son passé, de son présent, et permet de construire l’avenir.

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